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Années 50 - Les débuts

Les débuts

Le jour de la Saint-Patrick de 1947, M. Ken Patrick, ancien officier de l’Aviation royale du Canada (ARC), fondait la CAE Électronique Ltée, alors connue comme la Canadian Aviation Electronics Ltd. M. Patrick voulait « créer quelque chose de canadien et tirer avantage d’une équipe formée à la guerre extrêmement innovatrice et très axée sur la technologie ». Dès le début, le conseil d’administration de la société a réuni quelques-uns des industriels les plus connus du Canada. En 1951, M. R. Fraser s’est joint au conseil et en est devenu le président deux ans plus tard.

À ses débuts, la société était située dans un hangar vacant, à l’aéroport de Saint-Hubert. Avec ses 18 employés, CAE a commencé à assurer la réparation et la révision des équipements de communication au sol ainsi que l’installation des parcs d’antennes, dans l’Arctique, pour l’ARC. En moins de deux ans, CAE s’était solidement implantée dans l’industrie de la radiocommunication.

1951

La CAE Western Division a été fondée à Winnipeg avec, pour activités, d'une part la réparation et la remise en état de matériel de télécommunications, d'autre part l'étude et la réalisation d'appareillages électroniques tels que des hygromètres pour silos à grains, des scintillomètres (compteurs Geiger), des électrovannes proportionnelles et des récepteurs radio.

1952

La société s’est lancée dans la fabrication de simulateurs grâce à un contrat de l’ARC portant sur le développement d’un simulateur de vol CF-100. N’ayant aucune expérience antérieure dans ce domaine quelque peu spécialisé, la Société a conclu un contrat de licence de sept ans avec la société Curtis Wright Corporation, des États-Unis, comme source auxiliaire de technologie. Au cours du projet du CF-100, CAE a mis au point de nouvelles techniques dans les cibles radar générées et le pointage des systèmes d’armes, augmentant ainsi considérablement la précision du simulateur. Le contrat de l’ARC a été prolongé, et à la fin de 1957, dix appareils additionnels avaient été livrés, dont la première commande destinée à l’exportation à l’Aviation belge.

1954

La Société a concentré ses efforts sur la constitution du plus important groupe de techniciens du Canada afin d’appuyer la vente, l’installation et la maintenance des dispositifs électroniques. Le soutien technique des systèmes ainsi que la réparation et la révision des systèmes de radar et de conduite de tir aéroportés MG-2 de l’ARC ont constitué les principales activités de CAE. À la fin des années 50, le MG-2 a évolué pour devenir une technologie de fabrication qui a donné lieu à d’autres exportations vers la Belgique.

Le service d’étalonnage de CAE aux bases militaires était renommé partout au Canada et en Europe. Ce domaine de travail devait par la suite se transformer en une série de laboratoires d’étalonnage mobiles qui allaient fournir des services de réparation et de révision de l’équipement électronique de l’ARC et de la MRC partout au Canada. Leur utilisation sur place a rendu nécessaire le transport d’équipement fragile et dispendieux jusqu’à un point central pour l’étalonnage régulier. Ce service est demeuré un élément régulier des activités de CAE jusqu’au début des années 80.

Une nouvelle usine a été établie dans la banlieue montréalaise de Saint-Laurent, adjacente à l’aéroport de Dorval. Cinq cents employés y travaillaient à la fabrication, à la modification ou à l’entretien courant de toutes sortes de choses, des simulateurs de vol aux téléviseurs en passant par les appareils radio, les chaînes haute fidélité, l’équipement radar et le SARAH, un système de recherche et sauvetage et de ralliement destiné au réseau national de sauvetage de l’ARC.

1955

CAE a entrepris la conception de ce qui allait devenir le premier simulateur de vol de fabrication canadienne représentant un avion civil, un DC-6B analogique destiné aux Lignes aériennes Canadien Pacifique.

1957

M. J. F. Tooley a été président de 1957 à 1967. Au cours de cette période, il a évalué les faiblesses financières de la Société et amorcé un programme de diversification visant à concentrer les efforts de celle-ci sur certaines gammes de produits, les rendant plus robustes et moins dépendants de l’industrie de l’électronique militaire.

À la fin des années 50, la direction a décidé que la mise au point de matériel spécialisé et la fabrication de biens de consommation n’allaient pas ensemble. Les produits de consommation devaient être éliminés graduellement.

Des efforts considérables ont été investis dans des programmes de recherche et de développement qui ont conduit à l’entrée de la Société sur les marchés de la transmission de données, de la simulation numérique et de l’équipement de détection d’anomalie magnétique (MAD). L’installation du SAGE, un réseau d’alerte en Europe, a mené à d’autres contrats sur la scène internationale.

Avant la fin de la décennie, CAE était devenue un fabricant reconnu de simulateurs employant 750 personnes dans une usine à laquelle on avait ajouté quatre baies d’essai pour les simulateurs et leurs composants.

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