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Années 60 - Une nouvelle orientation

Deux contrats extrêmement importants ont marqué le début des années 60. Le premier fut un contrat militaire du gouvernement canadien portant sur six simulateurs Starfighter F-104. Le programme du F-104 constituait la première expérience de la Société dans la simulation radar de masses terrestres et l’intégration d’un système visuel, d’un système de mouvement et d’un enregistreur de missions compact. En moins de cinq ans, cinq autres pays de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) avaient acheté 26 appareils additionnels. 

Le second contrat d’envergure de CAE est venu de la société TransCanada PipeLines et prévoyait la mise au point et l’installation du premier système de commande, de surveillance et de télémétrie transistorisé au monde destiné à un gazoduc.

1961

CAE a formé un groupe spécialisé dans le but de mettre au point des compensateurs dans les systèmes MAD utilisés dans la guerre anti-sous-marine. La Société est rapidement devenue un chef de file reconnu dans ce domaine grâce à la mise au point d’un compensateur magnétique permanent automatique capable de contrebalancer les champs d’interférences magnétiques qu’on trouve à bord d’un aéronef patrouilleur. 

CAE Elektronik GmbH de Stolberg, en Allemagne de l’Ouest, a été créée afin d’assurer la maintenance des simulateurs F-104 construits par la société et livrés en Europe. De nos jours, cette division dispense des services de maintenance, de réparation, de révision et de modification des simulateurs de vol militaires, en plus de concevoir et de construire des dispositifs perfectionnés de formation à la maintenance des systèmes de bord complexes. CAE-G, comme on appelle maintenant cette division, assure également la conception et la fabrication d’équipement et de systèmes de communication pour les services de télécommunications para-informatiques qui sont vendus à des agences gouvernementales de toute l’Europe occidentale.

1962

Cette année a marqué un virage important pour la Société alors qu’on a décidé de passer de la technologie analogique à la technologie numérique et de s’attaquer d’une manière agressive au marché de la simulation aéronautique civile. Jusqu’à ce moment, CAE avait décroché des contrats importants dans le secteur militaire, mais les possibilités de croissance offertes par l’aviation commerciale ouvraient une porte tout à fait nouvelle sur l’expansion. 

1963 à 1965 

En 1963, les administrateurs de Canadian Aviation Electronics Ltd. ont formé une société de portefeuille et de gestion nommée CAE Industries Ltd. afin de refléter plus fidèlement le désir de la Société de prendre de l’expansion dans d’autres types d’industries. L’expansion de CAE a été marquée par l’acquisition de plusieurs sociétés, dont Northwest Industries Limited (réparation et révision d’aéronefs civils et militaires), Canadian Bronze Company Limited, CAE Machinery Limited et USP Industries Inc. 

Au cours de la première année, l’exploitation de CAE Industries Ltd. s’est faite à partir de l’usine de Saint-Laurent. En 1964, les bureaux ont été déménagés au complexe Place Ville-Marie, au cœur de Montréal. En 1976, les bureaux changeaient de nouveau d’adresse pour emménager dans l’immeuble de la Banque Royale, au centre-ville de Toronto. 

Ces années ont également marqué la réception par CAE de sa première commande d’un simulateur de vol numérique de Swissair. Peu après, les Lignes aériennes Canadien Pacifique, Air Canada et KLM ont commandé des appareils semblables parmi la gamme en croissance rapide de simulateurs DC-8 et DC-9 de la Société.

Pour ne pas être en reste, les ventes de simulateurs de vol et de missions militaires ont également augmenté au cours de cette période alors que l’ARC est devenue le principal client pour le simulateur de mission tactique anti-sous-marine entièrement intégré Argus CP-107 de CAE. En 1965, la production et la vente de simulateurs de vol représentaient 40 % de toute l’activité de la Société. 

1966

Trois sociétés d’hydroélectricité ont commandé les nouveaux systèmes de commande et de surveillance grâce à une mise en marché audacieuse. Notamment, l’important contrat que CAE a obtenu d’Hydro-Québec a mené à la mise au point du système de contrôle et d’acquisition de données (SCADA) de CAE destiné aux services publics d’électricité et à la naissance de la marque de commerce DATAPATH®. Découlant directement de l’expertise de la Société dans la simulation de vol et du succès que celle-ci avait remporté grâce à son contrat avec TransCanada PipeLines au début de la décennie, les systèmes SCADA de CAE ont commencé à être remarqués par les sociétés de gaz, de pétrole et d’hydroélectricité de partout dans le monde, et d’autres contrats importants s’annonçaient. 

1967 à 1968 

La vente du premier simulateur de CAE à un constructeur d’aéronefs des États-Unis – un simulateur L-1011 destiné à Lockheed – a marqué cette période. La Société a également ouvert de nouveaux horizons en implantant son tout nouveau système de mouvement à six degrés de liberté dans un simulateur Boeing 747 de KLM.

En 1968, le domaine de la simulation a réalisé des progrès dans deux grands secteurs. CAE a fait figure de pionnier dans l’utilisation d’afficheurs à écran cathodique aux postes de l’instructeur, réduisant ainsi considérablement la charge de travail de l’opérateur. Des systèmes visuels utilisant une caméra de télévision pour balayer un modèle réduit d’un aéroport et de ses environs ont également été mis au point.

Durant cette période, la Société a poursuivi l’exploration dans le domaine du SCADA. La société Getty Oil de Bakersfield, en Californie, a commandé un système SCADA pour surveiller la production de plus de 2 000 puits de pétrole et le fonctionnement de plus de 100 générateurs de vapeur. Il s’agissait du premier système de SCADA de CAE à incorporer un ordinateur numérique universel. 

Dans le domaine de l’avionique, la Société a réalisé des progrès en perfectionnant son compensateur MAD qui est passé de 3 termes à 9 termes. Le succès de ce système a été confirmé par la demande de la Marine américaine d’installer les nouveaux compensateurs à bord de ses aéronefs P-3C et S-2A. Au cours des 10 années qui ont suivi, CAE devait livrer plus de 700 de ces appareils opérationnels aux États-Unis et à d’autres pays. 

1969

La technologie de la simulation a été appliquée à un hélicoptère CH-47C de Boeing-Vertol dans le cadre du contrat du système de guidage des aéronefs tactiques (TAGS). Le programme TAGS visait à mettre au point un système de guidage qui simplifierait la tâche de piloter les hélicoptères et accroîtrait la stabilité de vol. Une fois exécuté avec succès en 1973, le projet conjoint canado-américain a eu des retombées telles que des simulateurs d’hélicoptères et l’application de la technologie du contrôleur manuel pour le système de manipulation à distance du bras canadien, dans le programme de la navette spatiale de la NASA.  

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