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Années 80 - Un défi à relever

Au cours de cette décennie, CAE a élargi ses marchés internationaux au point d’exporter environ 85 % de toute sa production. Des simulateurs de centrales ont été vendus pour la première fois aux États-Unis, tandis que des systèmes de SCADA faisaient leur entrée en Chine et au Venezuela. On a lancé les systèmes intégrés de commande des machines (SICM) destinés aux navires de guerre, et on en a vendu au Canada et aux États-Unis. 

1980

Parmi les 11 commandes de simulateurs de vol civils reçues, Eastern Airlines, Malaysian Airlines Systems, Korean Airlines, Lufthansa et Piedmont Airlines (maintenant USAir) étaient de nouveaux clients. Il est à noter que le contrat d’un simulateur A310 de Lufthansa a permis à CAE de se distinguer en devenant le seul fabricant de simulateurs ayant de l’expérience sur les trois types d’aéronefs à poste de pilotage à écrans cathodiques, les autres étant les modèles 757 et 767 de Boeing.

1981

Trois contrats ont été signés dans le secteur des simulateurs civils. Aeromexico est devenue un nouveau client en plaçant conjointement avec Mexicana une commande pour un simulateur DC-10 de la série 15. Un des faits saillants de l’année a été l’introduction d’un simulateur de radar météorologique fabriqué par CAE dans un simulateur Boeing 727 de United Airlines. Cet appareil a permis aux équipages d’apprendre à reconnaître les modèles de tempête et à planifier des mesures permettant de les éviter. 

L’Armée italienne a confié à la section des simulateurs de vol militaires un contrat portant sur la mise au point et la fabrication d’un complexe de quatre simulateurs d’hélicoptères Ab 205. La Société a également décroché un important contrat des Forces canadiennes portant sur trois simulateurs d’avions de chasse Hornet CF-18. Ces systèmes d’entraînement à la fine pointe de la technologie ont exigé la mise au point de nouvelles technologies, particulièrement dans l’émulation des nombreux ordinateurs de bord. Un des simulateurs est installé en Allemagne, et les deux autres au Canada. Le simulateur de Cold Lake, en Alberta, a été intégré à un système visuel innovateur à grande périphérie. 

CAE a également obtenu des gouvernements canadien et américain un contrat pour la mise au point d’un système visuel de casque à fibres optiques (FOHMD) pour les applications de simulation. En incorporant les fibres optiques, le système visuel générait des images polychromes plus brillantes et un champ de vision plus grand que les modèles précédents qui utilisaient des écrans cathodiques noir et blanc. Rockwell International et l’Armée américaine ont acheté chacune un nouveau système FOHMD de CAE. 

Le travail dans le cadre du programme spatial s’est poursuivi et la NASA a commandé à CAE trois systèmes additionnels de commande de télémanipulateur. 

1982

Le simulateur Boeing 727 de CAE destiné à United Airlines est devenu le premier simulateur civil au monde à recevoir la nouvelle certification phase III de la FAA (Federal Aviation Administration) : sans aucun doute le point saillant de l’année. Cette certification permet à l’utilisateur d’assurer la formation initiale, de conversion et périodique de l'équipage entièrement par la simulation. 

La Société a décroché quatre contrats de simulateurs et trois contrats de systèmes de mouvement. De nouveaux contrats militaires ont été accordés par les FC pour un simulateur C-130H et par la Marine royale des Pays-Bas pour un simulateur de vol opérationnel pour l'aéronef de surveillance maritime P-3C. 

Dans le domaine de l’avionique, on a vendu un total de 172 compensateurs magnétiques aux Forces canadiennes et à la Marine américaine. 

Les simulateurs de centrale nucléaire de la Société ont acquis de la reconnaissance, si bien qu’Hydro-Ontario a joint ses efforts à ceux de CAE pour faire la promotion des simulateurs auprès des services publics d’électricité partout dans le monde. Avant la fin de l’année, le Venezuela avait commandé un système de SCADA pour sa centrale hydroélectrique de Guri et Hydro-Ontario avait acheté un simulateur pour sa centrale Pickering B. 

1983

Deux réalisations importantes dans le domaine de l’aviation commerciale se sont révélées les faits saillants de l’année. CAE est devenue la première société à livrer un simulateur de vol certifié par la FAA (Boeing 757 à Eastern Airlines) avant la certification de l’aéronef. CAE a également été la première à fabriquer un simulateur civil doté du durcissement des commandes numérique et du mouvement numérique. 

Les systèmes de commande de CAE ont élargi leurs horizons grâce à un contrat du ministère canadien de la Défense nationale portant sur la mise au point d’un système de commandes des machines intégré destiné aux navires. Ce système se caractérisait par des salles de commande à écrans cathodiques et une architecture de système répartie. Le système servait à commander et à surveiller la propulsion, les systèmes et les systèmes auxiliaires d’un navire ainsi que son système de génération et de distribution de l’électricité. Pour attester du succès du programme, six systèmes de commande des machines intégrés ont été commandés pour être installés à bord des frégates de patrouille de la Marine canadienne. 

Hydro-Ontario a de nouveau choisi CAE pour fabriquer des simulateurs destinés à ses centrales nucléaires Bruce B. 

1984

Les ventes de simulateurs civils ont bondi grâce à la signature de sept contrats. Le simulateur Boeing 747-200 d’Alitalia constituait la première commande de ce transporteur aérien auprès de CAE. 

Du côté militaire, la société United Airlines Services a acheté six systèmes d’entraînement au système d’armes du C-5B pour l’USAF. Jusqu’à ce moment, cela représentait la plus grosse commande de simulateurs de vol passée à CAE. L’Aviation de Singapour a également lancé un projet unique en commandant des simulateurs de vol A-4S et F-5E. Ce client a également acheté un complexe de simulateur de combat aérien comprenant deux dômes de 30 pi de diamètre renfermant chacun un poste d’équipage de chasseur générique. Le système de projection ciel-sol conçu par CAE offrait la capacité de prendre en charge deux modèles différents de cible. Les cibles représentent l’aéronef dans le dôme opposé ou une sélection de types d’aéronefs commandés par ordinateur ou par l’instructeur comprenant notamment une cible « intelligente » offrant un niveau de difficulté variable. 

CAE est entrée sur le marché américain des simulateurs de centrale en réalisant une vente à la société Boston Edison Company pour sa centrale de Pilgrim. La société Florida Power and Light Company a également acheté deux systèmes pour ses centrales de St. Lucie et de Turkey Point.

Les simulateurs achetés par les Américains étaient les premiers simulateurs de réacteur à eau bouillante et de réacteur à eau pressurisée fabriqués par CAE. Hydro-Ontario a également acheté un simulateur de centrale CANDU pour sa centrale Darlington A, le cinquième simulateur commandé par ce service public d’électricité. 

Dans le domaine du MAD, la société a conservé sa position de chef de file mondial en lançant le système MAD perfectionné (AIMS) destiné aux hélicoptères et aux aéronefs à voilure fixe. L’AIMS de CAE est le seul système embarqué entièrement testé et en production. Grunman a passé une première commande de 36 appareils destinés aux S-2. Peu de temps après, Sikorsky a acheté 19 dispositifs à installer dans les hélicoptères S-70 qu’utilise la Marine australienne. 

1985

Des 15 contrats de simulateurs civils signés en 1985, ceux conclus avec Trans Australian Airlines (maintenant Australian Airlines) et les compagnies aériennes de Chine ont marqué l’entrée de CAE sur deux nouveaux marchés géographiques. Les autres nouveaux clients comprenaient Alia et Boeing Aircraft Company. 

L’Ames Research Center de la NASA et l’Armée américaine ont commandé une installation de recherche et de développement des postes d’équipage (CSRDF). Le simulateur, qui servait à étudier les configurations d’équipage et de poste d’équipage de l’hélicoptère LHX de l’Armée américaine, était doté d’un FOHMD, d’écrans cathodiques à écran tactile polychrome et d’un contrôleur manuel latéral à quatre axes. Un autre contrat a été obtenu du gouvernement canadien qui avait besoin d’une unité de soutien logiciel du système d’armes (WSSU) à installer à Cold Lake afin d’appuyer la validation des modifications avioniques et logicielles de l’aéronef CF-18. Canadair a commandé un deuxième WSSU en 1987 pour l’installer à ses installations d’exécution du contrat des logiciels techniques des systèmes du CF-18. 

L’année a également marqué les débuts de CAE comme membre de l’équipe du Programme canadien de la station spatiale. Les responsabilités de la société comprenaient notamment les systèmes de simulation en robotique et les postes de commande dans l’espace pour le centre de service mobile destiné à la station spatiale américaine Freedom. 

1986

CAE a signé 12 contrats de simulateurs civils et a attiré un nouveau client, USAir. KLM a également acheté un simulateur de vol pour le nouveau Boeing 747-400. C’était la huitième fois depuis 1964 que KLM confiait à CAE la tâche de lui fournir un simulateur. 

La Marine royale des Pays-Bas (MRP) a acheté pour l’hélicoptère Lynx un simulateur de missions qu’utilisent quatre pays distincts, soit les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège. C’était le premier simulateur à comprendre le modèle de rotor à pales de CAE, un progiciel qui simule le rotor et les composantes qui s’y rattachent. La MRP a également accordé à CAE un contrat pour la mise au point d’un simulateur de tactique opérationnelle (STO) de P-3C. Dans le cadre de ce projet, CAE a construit un générateur de signaux acoustiques et un système de gestion de base de données, étant donné que la Marine avait besoin d’un dispositif d’entraînement souple. 

CAE a obtenu une partie du contrat des logiciels techniques des systèmes du programme des CF-18 du gouvernement canadien. En vertu de ce contrat, CAE devait fournir des modifications aux simulateurs de l’avion, à l’équipement avionique et ses logiciels connexes ainsi qu’au matériel d’essai automatique. 

Les systèmes de commande répondaient très bien aux exigences des contrats portant sur deux systèmes de SCADA. On a également obtenu des contrats pour un système de gestion de l’énergie, trois simulateurs de centrales et quatre systèmes de commande des machines. Des systèmes de SCADA ont été vendus à la Chine, pour la centrale hydroélectrique de Gezhouba, et aux États-Unis, pour le barrage de Grand Coulée. Le premier système de gestion de l’énergie a été commandé par la société Public Service Electric and Gas Utility du New Jersey. Les systèmes de SCADA et de gestion de l’énergie assurent la collecte et l’analyse de données et fournissent des commandes afin d’optimiser la gestion efficace des installations de production et de transmission d’électricité. Hydro-Québec et les sociétés américaines Toledo Edison et Florida Power Corporation ont acheté des simulateurs de centrales. Les quatre systèmes de commande des machines faisaient l’objet d’un contrat de sous-traitance de Pratt & Whitney Canada dans le cadre du Projet de révision et de modernisation de la classe Tribal (MNCT) de la marine. 

1987

Des huit commandes de simulateurs civils reçues, deux provenaient de nouveaux clients, Braathens et Sabena. La Lufthansa, client régulier, a acheté un simulateur pour son Airbus A320. 

Du côté militaire, le ministère de la Défense de la Turquie a acheté quatre simulateurs d’hélicoptère UH-1H, et l’Armée américaine a commandé un banc d’essai pour complexité de simulation de recherche avec deux systèmes visuels FOHMD. On a également gagné un contrat de sous-traitance militaire d’Oerlikon Aérospatiale inc. pour la mise au point et l’installation d’un système d’entraînement mobile pour équipage, d’un système d’entraînement pour équipage, et de six systèmes d’entraînement tactique destinés au programme de défense aérienne à basse altitude (DABA) des FC. 

CAE a reçu une importante commande de 242 systèmes MAD perfectionnés du ministère de la Défense du Royaume-Uni. 

Le programme spatial de la société a reçu un nouvel élan lorsque les sociétés Grumman Aerospace et Matin Marietta ont commandé chacune un contrôleur de mains à six axes pour leurs travaux de mise au point du futur système spatial. 

1988

CAE a réalisé la vente de trois systèmes de commande. La Province de Hebei, en Chine, et le Grant County Public Utility District de Washington ont commandé des systèmes de gestion de l’énergie. Le Sacramento Municipal Utility District a acheté un simulateur de centrale pour sa centrale de Rancho Seco. 

Le fait marquant de l’année a été l’acquisition par CAE Industries Ltd. de la division des systèmes nationaux de simulation et de formation Link, faisant de CAE le plus gros fournisseur de simulateurs de vol civils et militaires au monde. 

Dix-sept simulateurs de vol civils ont été commandés cette année-là, ce qui représentait plus de 60 % des ventes mondiales. Les nouveaux clients comprenaient notamment McDonnell Douglas, Indian Airlines et Aero Trasporti Italiani. McDonnell Douglas et Swissair ont acheté des simulateurs pour l’aéronef MD-11. 

Les Forces armées canadiennes ont accordé un contrat militaire pour la mise au point d’un poste d’essai des systèmes radar (RSTS) afin de compléter l’Unité de soutien logiciel du système d’arme du CF-18 située à la base des Forces canadiennes de Cold Lake, en Alberta. 

La Société a reçu une commande de SICM d’Unisys (qui fait maintenant partie de Lockheed Martin), de Reston, en Virginie, destiné au chasseur de mines MHC-51 de la classe Osprey. Ce système était particulier puisqu’il complétait la timonerie du navire. La Société d’Énergie du Nouveau-Brunswick a également acheté un simulateur pour sa centrale de Pointe-Lepreau. 

1989

En juillet, CAE avait déjà reçu des commandes pour huit simulateurs. Sa clientèle s’est élargie : America West Airlines, Delta Air Lines, Finnair et Kuwait Airways Corp. et le centre d’entraînement au pilotage RWL sont devenus de nouveaux clients. Les sociétés All Nippon Airways (ANA) et Lufthansa ont également commandé des simulateurs. 

Deux contrats pour des systèmes de commande ont été conclus avec de nouveaux clients. Hydro-Manitoba a commandé un système de SCADA et l’Islande a commandé un système océanique de traitement de données de vol pour le centre de contrôle régional de Reykjavik. Les caractéristiques de ce système comprennent notamment la prédiction des conflits et la confirmation de la trajectoire de vol, ce qui assure une sécurité optimale et une capacité accrue d’acheminement du trafic sur les lignes transatlantiques fort achalandées. 

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